Jérôme Perey

Jérôme Perey
  1. Quelques mots pour te présenter, stp :

« J’ai 43 ans, je suis pacsé et j’ai 2 enfants de 15 et 11 ans. J’habite à St Polgues, commune petite par la taille mais grandie par l’arbitrage puisqu’on y trouve le maire, ancien arbitre de ligue 1 et le non moins célèbre Jean-Paul Mayère qui a arpenté les terrains de la Loire pendant de nombreuses années et que j’ai eu la chance de connaître comme arbitre en tant que joueur. »

  1.  Depuis quelle année es-tu devenu arbitre de football et qu’elles sont les raisons qui t’ont poussé à le devenir ?

« J’ai passé l’examen d’arbitre en 2011, un peu sur le tard. J’ai voulu devenir arbitre car après 30 ans comme joueur et aussi entraineur d’équipes de jeunes puis comme secrétaire et enfin trésorier du club de Villemontais, je me suis dit qu’il ne manquait plus que l’arbitrage pour boucler la boucle. »

  1.  Quel est ton meilleur souvenir dans l’arbitrage (évènements, rencontres, liens d’amitiés …) ?

« Ma carrière d’arbitre est courte, mais j’ai bien aimé le jour où j’ai arbitré pour la première fois à la touche en compagnie d’un collègue à qui j’avais donné des noms d’oiseaux plusieurs années auparavant ce qui m’avait valu une expulsion. J’avais changé de monde ce jour là et depuis on se voit régulièrement et on s’apprécie. »

  1.  Le pire souvenir ?

« Lors de la super coupe UNAF 2014, je me faisais une joie d’avoir été choisi et d’arbitrer mon cousin qui jouait à l’Entente Filerin. Malheureusement, dans les dernières minutes, le pénalty vu par tout le monde sauf par moi apparemment a scellé le sort de la rencontre. Je crois savoir qu’il m’en veut encore aujourd’hui !!! »

  1.  La faute qui t’inspire le plus d’indulgence ? et pourquoi ?

« Le joueur qui en position de dernier défenseur fait une main volontaire pour empêcher le but. Ce joueur est puni par la double peine alors qu’il n’a fait de mal à personne. En fonction du score, j’ai beaucoup de mal à appliquer le règlement. »

  1.  Que représente pour toi ton adhésion à l’UNAF ?

« L’arbitre dans un club a toujours du mal à être soutenu même s’il représente celui-ci. L’UNAF lui permet d’appartenir à un groupe qui vit ou a vécu les mêmes choses que lui, ce qui peut-être utile dans les moments difficiles. De plus, l’amicale permet de se retrouver à travers plusieurs manifestations où l’on ne parle pas forcément d’arbitrage mais où on apprend à se connaître et à passer de bons moments. »

  1. As-tu un message à faire passer à tous ceux qui vont te découvrir sur le site ?

« Contrairement à ce qu’un club a laissé entendre sur son blog la saison dernière, je ne me prends pas pour le centre du monde. Avec le recul et mon passé de joueur, je préfère toujours le dialogue avec les joueurs et les dirigeants, et je reste persuadé que le jeu et le foot en général ne s’en porteront que mieux. »

 

Afin de mieux te connaître, voici quelques questions plus personnelles.

  1. Ton ou tes héros dans la vie réelle :

« Je choisi un personnage du foot en la personne de Michel Platini, car même s’il traverse une période difficile, il reste celui qui m’a donné envie de changer de sport et de pratiquer le football. En plus il a joué à St Etienne. Si j’ai fait tout ça dans le football c’est quelque part grâce à lui. »

  1. Ton ou tes héros dans l’histoire :

« Bien qu’il soit difficile de définir qui a marqué l’histoire ou pas, et même si je ne suis pas un adepte de la religion et ni par démagogie, je dirais que l’Abbé Pierre et Mère Thérèsa ont montré, contrairement aux élus de tous bords et de tous niveaux que l’on peut aider son prochain sans penser à se servir soit même. »

  1. Le don de la nature que tu voudrais avoir :

« Si l’on parle de don réel, j’aurais bien aimé être plus costaud, sinon être invisible doit-être sympa à vivre ou avoir une vision à 360°, pratique pour l’arbitrage. »

  1. Ta nourriture et boisson préférées :

« Quelle soit faite par un cuisinier, par ma mère ou par ma compagne, c’est sans aucun doute la quiche Lorraine. Sinon j’aime bien la bière (avec modération) mais aussi la Grenadine (sans rire !!!) »

  1. Ton occupation préférée :

« M’endormir devant la télé et faire une bonne sieste, ça énerve ma compagne !!! »

  1. Comment aimerais-tu mourir ?

« De mon vivant comme disait Coluche. En fait dans mon sommeil et sans avoir été malade. »

  1. Ta devise :

« Il faut profiter de la vie, ce n’est pas quand on sera mort qu’on pourra en profiter. »